Camille Crésut

Poésie

Nos corps adjacents

S’insinue dans mes pores
S’imprime
l’Expérience magique
de l’autre
Je m’ouvre
Sans vouloir me déliter
Contraste
Fugacité
Entièreté
Frissons
Cils
Granit poli
Le sable coule
Friction
Pétales
Eclatés
Dans l’iris
Je fonds
Dans les algues salés
J’écume
Une soif inextinguible
Je chante
les fruits
J’écrase
les coquilles
J’écris
le rouge
Je tisse
une brise
J’aime
les grains
la mousse
l’envie
l’abstrait
les traits
les raies
les plis
la prise
l’onctuosité
de nos corps adjacents