Camille Crésut

Poésie

La lie

Velours
de peau
de voix
tes doigts
enveloppent
transforment
ma terre
je vois
j’entends
le silence
la douceur
la lenteur
exacte
de tes membres
pleins
je me nourris
à l’orée
de ta présence
à défaut de pouvoir boire
la lie de ton être